Aux Arts et Métiers, le bachelor qui valorise le bac STI2D

Arts et Métiers propose un cursus de trois ans pour les titulaires du BA STI2D attirés par l’industrie. L’objectif est d’élargir leurs perspectives professionnelles.

Il est le plus ancien bachelier travaillant dans une grande école publique d’ingénieurs. Depuis 2014, l’École nationale des arts et métiers (Ensam), établissement fondé en 1780, dispense une formation post-universitaire pour l’insertion du secteur industriel. Ce programme, basé sur une pédagogie par projet, a la particularité d’être réservé aux titulaires d’un Bachelor STI2D (Sciences et Technologies, Industrie et Développement Durable). Il est délivré à une cinquantaine d’étudiants chaque année sur deux campus, l’un à Bordeaux (Gironde) et l’autre à Châlons-en-Champagne (Marne). L’Ensam étant publique, les frais de scolarité ne dépassent pas 170 euros par an.

“Nos étudiants ne sont pas que des artistes interprètes, ils sont spécialement préparés aux problématiques de la transition énergétique”Ann Morrell, directrice de la formation, Ensam

Les fondateurs de ce programme ont souhaité le réserver aux titulaires du BA STI2D pour leur offrir davantage de perspectives professionnelles. “Nous avons voulu vulgariser ces profils, dont le passage dans l’enseignement supérieur n’est pas systématique”, explique Ann Morrell, directrice de la formation à l’Ensam. Ce choix permet à l’école de limiter l’afflux de candidatures et de proposer des formations relativement abordables sur Parcoursup. En 2022, près de 70 % des 238 candidats ont reçu une offre d’admission au programme. Chaque antenne offre seulement 25 places.

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Troisième année consécutive

Durant les trois années d’études, les étudiants alternent entre cours théoriques en classe et projets de groupe en petit nombre. Le programme, conçu pour les besoins de l’industrie, est très spécifique. “Nos étudiants sont confrontés à la réalité du monde industriel, explique Anne Morel. Nous les faisons notamment travailler sur des plateformes technologiques de pointe, telles que des machines-outils, des matrices ou des équipements de fonderie.

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L’insertion professionnelle est au cœur de l’apprentissage. Les étudiants effectuent un stage chaque année et peuvent effectuer une troisième année basée sur l’apprentissage par le travail. Après l’obtention d’un baccalauréat, ils doivent posséder les compétences nécessaires à l’emploi au niveau intermédiaire entre technicien et ingénieur. “Nos étudiants ne sont pas que des faiseurs, ils sont spécifiquement formés aux enjeux de la transition énergétique et peuvent proposer des solutions durables aux entreprises.” Anne Morel admire.

Poursuite d’études sur le programme Grande Ecole

La dynamique favorable à l’emploi de l’industrie aide de nombreux étudiants à trouver un emploi après avoir terminé leur stage. Cependant, la plupart continuent à étudier. “En moyenne en classe, 70% de nos étudiants choisissent de suivre un master professionnel, 15% poursuivent leur formation dans une formation d’ingénieur généraliste et 15% choisissent de travailler directement.” – explique le directeur de la formation.

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Certains élèves poursuivent leurs études dans le programme de la Grande École des Arts et Métiers. Ils ont la possibilité d’accéder par un concours d’entrée à un titre spécialement organisé pour leur formation. “Les étudiants de notre cours passent des tests spéciaux pour améliorer leur carrière”, raconte Julien, 24 ans, ancien étudiant en licence et futur ingénieur des Arts et Métiers.

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