

Un tweet présidentiel a annoncé la nouvelle, jeudi 8 décembre, peu après 8 heures. “Il y a quelques instants, j’ai parlé avec Brittney Griner. Elle est en sécurité. Elle est dans l’avion. Elle rentre à la maison. » Par ce message, Joe Biden a officialisé l’échange de prisonniers entre les Etats-Unis et la Russie, qui a été discuté pendant des mois, permettant au basketteur star de 32 ans de sortir de prison et de retourner dans son pays. Brittney Griner, qui jouait l’hiver pour le club russe d’Ekaterinbourg, a été arrêtée en février lors d’un contrôle de sécurité dans un aéroport de Moscou lorsque de l’huile de cannabis a été trouvée dans ses bagages. Dès lors, la sportive était devenue une otage, voire une otage, aux mains des autorités russes.
Enfin, le Kremlin a obtenu en échange d’une libération tant attendue une personnalité d’un tout autre profil, mais aussi célèbre : le marchand d’armes Viktor Bout, qui a longtemps prospéré grâce aux guerres civiles en Afrique, en Afghanistan et en Amérique du Sud. . Les deux parties ont effectué l’échange à l’aéroport d’Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis). L’envoyé spécial du président pour les affaires d’otages, Roger Carstens, accueille sur le tarmac Brittney Griner, qui avait déjà été rapatriée par avion à Moscou depuis la colonie d’Iavas dans la région de Mordovie, où elle était détenue depuis la mi-novembre.
Joe Biden a fait une déclaration à la Maison Blanche peu de temps après la publication de son message sur les réseaux sociaux. S’exprimant dans la salle Roosevelt aux côtés de Cherelle, l’épouse de Brittney Griner, le vice-président Kamala Harris et le secrétaire d’État Antony Blinken, le président s’est félicité de la déclaration, qui a été faite au cours du mandat “discussions intenses”. Joe Biden a parlé sans s’attarder sur le “circonstances intolérables” lorsqu’il a été détenu et condamné en août à neuf ans de prison. Il a également appelé à respecter le temps et l’intimité nécessaires pour que l’athlète se remette de cette expérience.
“Nous n’avons pas oublié Paul Whelan”
La libération de Brittney Griner inspire un soulagement teinté d’amertume à l’administration américaine, qui avait espéré que des pourparlers avec la Russie permettraient également de faire revenir un autre prisonnier, Paul Whelan. “Nous n’avons pas oublié Paul Whelan, injustement détenu en Russie depuis des années”Joe Biden a souligné.
Avant Marine, cet Américain était directeur de la sécurité dans un groupe du Michigan qui fabrique des pièces détachées dans le secteur automobile. Egalement titulaire de passeports canadien, irlandais et britannique, il a été arrêté dans un hôtel de Moscou en décembre 2018, et était en possession d’une clé USB contenant des documents classifiés. Niant tout complot, il a été condamné à 16 ans de prison pour espionnage en juin 2020.
Il vous reste 43,28% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.