
Une séance de discussion et d’information a eu lieu dans une école de commerce à Pavie sur l’augmentation des prix de l’énergie et les aides d’État qui en résultent.
D’abord soulevée par les boulangers, l’école des métiers s’est tenue à la suite des mesures gouvernementales de soutien aux petites entreprises à l’heure où les factures énergétiques explosent, dans le but d’élargir la coopération avec les artisans locaux. D’autres industries telles que les boucheries, les brasseries ou les conserveries sont également touchées.
Dans le rôle de soutien aux entreprises artisanales, la Chambre de commerce et de l’artisanat du Gers (CMA) a mis en place une cellule de crise pour mobiliser l’ensemble des soutiens nationaux et régionaux dans ce domaine et en faire bénéficier les artisans. Leur présence était requise pour que les députés puissent écouter les questions et les commentaires, et soulever les difficultés émergentes.
David Bertrand, conseiller en sortie de crise du ministère des Finances (DDFIP 32), et Perrine Crochet ont animé la discussion devant une vingtaine de personnes.
Les témoins
Plusieurs témoignages justifient l’inquiétude des participants. Ainsi, par exemple, une entreprise de 18 salariés verra une facture d’électricité comprise entre 32 000 et 80 000 euros. Un artisan constate que le prix du KWH est passé de 5 kts à 28 kts soit 5 fois. Dans de telles circonstances, il est clair que de nombreuses entreprises ne pourront pas honorer leurs factures et seront contraintes de déposer le bilan.
Une aide sera apportée aux entreprises dans le cadre du Plan Résilience mis en place par le gouvernement pour faire face à cette hausse du coût de l’énergie. Les très petites entreprises (TPE) et les petites et moyennes entreprises (PME) peuvent demander des reports d’impôts et utiliser les factures surprises des fournisseurs.
Un bouclier tarifaire limitant les hausses de gaz et d’électricité à 15 % sera mis à la disposition des TPE ayant accès à un « tampon électricité », ainsi qu’à un guichet d’aide au paiement des factures. Mais « Pourquoi a-t-il augmenté ? », les députés ont répondu « la spéculation » et « la loi du marché ».