
par Simon Galinier
Imprimé
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Tarn de retour pour sa deuxième saison Thomas Laregain (25 ans) est rarement utilisé par les employés castrer, n’a disputé que 5 matchs, dont 3 en entrée. Il est clair qu’il n’est pas satisfait du temps de jeu. L’ancien joueur de Colomiers semble même en avoir plein le coeur et n’exclut pas un redémarrage en Pro D2 la saison prochaine s’il n’est pas retenu par le CO à l’issue de son contrat en juin 2023.
Nouvelles: Avez-vous été déçu par le faible temps de jeu (5 matchs dont 3 titularisations) pour votre deuxième saison à Castres ?
Thomas Laregain : Bien sûr, je suis déçu parce que je n’ai pas assez de temps pour jouer, à ce stade de la saison j’ai joué un peu plus que l’an dernier, mais pas beaucoup, donc je suis déçu. Je suis un compétiteur comme n’importe quel joueur de rugby, donc évidemment je ne suis pas satisfait de ça. Maintenant, nous verrons jusqu’à la fin de la saison.
Est-il difficile de prévoir la succession d’un salarié comme Julien Dumora ?
TL : Julien est au club depuis très longtemps et il fait partie de l’équipe. En matière de rugby, on sait tous que c’est un grand joueur, mais je ne vais pas le cacher, c’est aussi un ami. Donc, il n’y a pas de problème en termes de concurrence et la concurrence est vraiment très saine. Au contraire, j’apprends beaucoup de lui et cela ne me pose aucun problème.
Sans rythme, on peut vite chuter en Ligue des champions, il faut donc relever la barre en termes d’exigence et de concentration.
Comme vous êtes principalement habitué à la Champions Cup, vous devez être impatient pour ce tournoi à venir…
TL : Bien sûr, j’ai hâte de jouer et de prouver. J’ai hâte de voir la programmation. On a perdu les deux premiers matchs de la Champions Cup, contrairement à la saison dernière, on a fait une bonne campagne en Europe, même si ça ne nous a pas souri, à cause des petits détails. Prendre Edimbourg est important car cela peut nous remettre sur la bonne voie et nous redonner confiance car cela fait longtemps que nous n’avons pas gagné (depuis le 4 décembre, ndlr).
Est-ce difficile de jouer petit et de se lancer dans un bain aussi compétitif ?
TL : C’est évidemment difficile physiquement. Sans rythme, c’est très difficile. Vous pouvez chuter rapidement, il faut donc relever la barre en termes d’exigence et de concentration pour éviter un incident. Ensuite, vous n’avez pas non plus à vous cacher derrière. Nous nous entraînons dur toute la semaine pour jouer à ce type de jeu, il n’y a donc aucune raison pour que ce ne soit pas le cas…

Votre contrat avec Castres expire en juin 2023. Inquiet pour votre avenir ?
TL : Franchement, je suis intéressé par mon avenir. Rien de figé nulle part encore, mais ça me fait forcément questionner. Je suis bien à Castre. J’aime beaucoup la ville et je suis bien intégré dans le groupe, donc je me plais vraiment ici. Sur le plan extra-sportif, tout va bien, mais d’un point de vue sportif, mon temps de jeu actuel ne me convient pas. Cela conduit inévitablement à des questions, mais rien n’a encore été enregistré nulle part, nous verrons donc dans les semaines à venir.
Si vous n’êtes pas retenu à Castres l’été prochain, accepteriez-vous de vous relancer en Pro D2 ?
TL : Bien sûr ! Moi, je viens d’une Pro D2 (avec Colomiers) donc je ne me bascule pas. Je sais très bien que ça passera probablement à partir de là. Si un bon projet se présente, je n’aurai aucun problème à revenir au Pro D2. Ce n’est pas quelque chose qui me dérange. Pour moi, c’est important de jouer le week-end, en Pro D2 ou en Top 14. Je veux retrouver le plaisir de jouer chaque week-end, ce qui est le plus important à ce stade de ma carrière.
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