“L’objectif est de mobiliser 30 milliards de dollars US par an d’ici 2030” (Macky Sall).

En marge de la COP27, le président Macky Sall a été invité à coprésider le Panel sur la sécurité de l’eau. Une tribune qui lui a permis, en tant qu’actuel président de l’Union africaine, d’échanger sur les questions liées à la gestion de l’eau.

« Votre Excellence, Mesdames et Messieurs, une expression commune suffit à saisir l’enjeu de ce panel : l’eau c’est la vie. La sécurité de l’eau est donc la sécurité de la vie. Mais notre relation avec cet élément essentiel de la nature n’est pas si simple. Une eau qui peut donner la vie et peut aussi être une menace pour la vie, quand elle est impropre à la consommation, quand il y en a trop, quand il n’y en a pas assez… Facteur de paix, de coopération et de développement, l’eau peut aussi être source de les tensions et les conflits Les infrastructures hydrauliques sont vulnérables aux accidents ou actes de malveillance vulnérables à divers titres à la sécurité de l’eau D’autre part, l’urbanisation, les changements démographiques rapides, le gaspillage des ressources par une utilisation non durable contribuent à sa raréfaction. devenu une question de sécurité mutuelle aux niveaux environnemental, industriel, alimentaire et énergétique. rter de la communauté internationale sur cette nouvelle crise mondiale que le Sénégal a porté le débat au Conseil de sécurité lors de sa présidence mensuelle, en avril 2016, oh bon sur le thème Eau, paix et sécurité », a-t-il noté.

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« C’est dans le même esprit que nous avons organisé le 9ème Forum Mondial de l’Eau à Dakar en mars dernier. Il est heureux que la COP 27 ait consacré un Panel à la sécurité de l’eau pour maintenir l’élan nécessaire à la prise de conscience générale de ce grand enjeu pour l’homme, pour toujours. nature et nature.pour la paix et la sécurité internationales.
C’est ce qu’a fait dire feu Kofi ANNAN, ancien secrétaire général des Nations unies, et je cite : “La concurrence sauvage pour l’accès à l’eau potable pourrait être source de conflits et de guerres dans le futur (…) mais elle peut venir est un catalyseur de collaboration. « C’est l’esprit de ce panel : prendre conscience des enjeux et travailler ensemble autour de l’eau pour la paix », a-t-il ajouté.

Face aux aléas climatiques, le président Macky Sall invite à la “multiplication des cadres de coopération” pour, selon lui, favoriser le partage d’expériences dans la gestion du précieux liquide.

“Avec le développement de la technologie, le dessalement de l’eau de mer pourrait certainement contribuer à alléger la pression sur les ressources en eau. En termes de réglementation, il reste encore beaucoup à faire malgré l’existence de plusieurs cadres de coopération autour des bassins hydrauliques. Plus de 270 fleuves et lacs transfrontaliers manquent encore de mécanisme de concertation, mais il existe aussi des exemples réussis de gestion conjointe des ressources en eau, c’est le cas de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), créée en 1972 et qui n regroupe la Guinée, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal ; et la Gambia River Development Organisation, créée en 1978, qui regroupe la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau et le Sénégal. le meilleur en termes de gestion conjointe de l’eau ».

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Lors du Panel international de haut niveau sur l’investissement dans l’eau en Afrique, l’actuel président de l’Union africaine est également revenu longuement
et plus largement sur “l’ambition du Programme Continental d’Investissement dans l’Eau adopté par l’Union Africaine en 2021” et ses grandes orientations.

« Chers collègues, Mesdames et Messieurs, Je tiens à vous remercier tous pour votre participation à cette réunion en marge de la COP 27 pour le lancement du Panel international de haut niveau sur les investissements dans l’eau en Afrique. En avril 2016, le Sénégal avait reçu l’invitation du Secrétaire général des Nations Unies et du Président du Groupe de la Banque mondiale à rejoindre les 11 pays qui composaient alors le Groupe de haut niveau sur l’eau, l’objectif étant de stimuler le leadership nécessaire promouvoir de meilleurs services d’eau et d’assainissement. Le document final du Panel, publié en mars 2018, appelle au lancement du Programme d’investissement dans l’eau en Afrique (AIP) ; afin de contribuer à l’atteinte de l’Objectif de Développement Durable (ODD) n°6. C’est aussi l’ambition du Programme Continental d’Investissement dans l’Eau adopté par l’Union Africaine en 2021. Pour rappel, à l’heure actuelle, 10 à 19 milliards US dollars investissent chaque année dans l’eau en Afrique, alors qu’il en faut 30 milliards pour atteindre l’ODD 6 d’ici 2030. Il faut donc combler ce fossé en intensifiant le plaidoyer et surtout l’action, si nous voulons être là pour 2030. C’est pourquoi le 25 mars , 2022, dans le cadre du 9e Forum mondial de l’eau à Dakar, j’ai lancé le Panel international de haut niveau sur les investissements dans l’eau pour l’Afrique, en ma qualité de président de l’Union africaine. L’objectif du panel est de mobiliser 30 milliards de dollars américains par an d’ici 2030, afin de mettre en œuvre le Programme continental d’investissement dans l’eau en Afrique. Je saisis cette occasion pour remercier les coprésidents du Groupe, le président Hage Geingob de la Namibie, le Premier ministre Mark Rutte des Pays-Bas et notre collègue Jakaya Kikwete, ancien président de la Tanzanie, président de l’administration du Partenariat mondial pour l’eau en Afrique du Sud. Unité de coordination. Enfin, je souhaite la bienvenue aux 11 collègues et personnalités nouvellement nommés par les organisateurs du Panel que je déclare maintenant lancé. Merci”, a-t-il conclu.

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