
Lucie Bernardoni avait 17 ans lorsqu’elle s’est retrouvée en finale face à Grégory Lemarchal en 2004. Dix-huit ans plus tard, elle revient à la Star Ac’ en tant qu’entraîneur.
Quelle annonce de retour académie des étoiles évoqué en vous ?
LUCIE BERNARDONI : Ce qui est formidable, c’est que ce spectacle revient dans une version modernisée, en gardant les bases. Je suis heureux d’en faire partie car il montre un excellent exemple d’une émission qui combine divertissement et télé-réalité saine.
Qu’est-ce que la télé-réalité saine?
Les élèves sont suivis par des caméras tout le temps, mais on montre les valeurs de travail, de bienveillance, de dévouement, mais aussi des doutes qui font partie de ce métier, mais que l’on essaie de dépasser.
Comment sont nées les discussions qui vous ont amené au poste d’entraîneur ?
En plus d’être auteur-compositeur, j’ai suivi une formation de professeur de chant. Marlène Schaff (un autre enseignant) a également fréquenté cette école. Nous avons tous les deux le même diplôme. J’étais enseignant et je pensais que ce serait merveilleux de pouvoir faire ce travail dans académie des étoiles où j’étais étudiant. J’ai demandé à être casté.
Décidez-vous de l’attribution des titres bonus ?
Ce sont des consultations entre nous, enseignants, production et Michel Goldman (réalisateur, rédacteur en chef). Notre rôle dans Marlène Schaff et moi, est pour les élèves de travailler sur les chansons qu’ils interpréteront le samedi soir. On choisit des harmonies, des coupes pour savoir qui chante quelle partie… J’aime aussi beaucoup ne pas avoir à les écrire. Je suis, mais je ne juge pas.
Selon vous, quels candidats pourraient faire partie des quatre finalistes ?
Je refuse de prévoir ! Tout dépendra de leur endurance, de leur capacité à gérer leur fatigue, de leur moral.
A part la transmission de ton apprentissage, sur le plan personnel, que recherchais-tu en rentrant au château ?
Je pense que je voulais me débarrasser d’une certaine nostalgie. Il y avait beaucoup de joie dans notre promotion, mais ce qui m’attriste c’est que maintenant, même si nous sommes restés très unis, il en manquera toujours un… (Grégory Lemarchal, décédé en 2007, ndlr). Revenir au château est non seulement une façon d’exercer mon métier, mais aussi de boucler la boucle.
À quel point êtes-vous inattendu ?
Je n’avais aucune idée que ce serait si intense. Nous travaillons comme des étudiants. Pouvoir voir mon mari (Patrice Maktav, Ac étoile 1) et ma fille, je les mets en premier.
ta fille, Lily Angélina (dont le père est Pedro Alves), aura bientôt 13 ans. Est-elle spectatrice ? Étoile Ac ?
Mais oui! Elle et ses amis adorent ça. Ils me posent beaucoup de questions. C’est super que cette génération s’y intéresse, ça va susciter des vocations. Je suis sûr.
Votre fille a-t-elle une prédisposition pour le chant ?
Oui et pas seulement. Elle écrit et joue également de la guitare. Elle est très talentueuse, mais ce que j’aime chez elle, c’est qu’elle s’est rendu compte qu’elle est encore jeune, qu’elle doit d’abord réussir à l’école.
On parle déjà de la saison prochaine. Seras – tu là?
Rien n’a été confirmé pour moi, mais si c’est le cas, bien sûr, j’aimerais en faire partie.