
Le département des finances de l’État supervise un groupe de maisons de soins infirmiers dont les mauvaises pratiques ont été exposées il y a un an.

A terme, la CDC détiendra 50,2% du capital d’Orpea (AFP / LOIC VENANCE)
Suite aux révélations du livre de Victor Castanet Les Fossoyeurs, le groupe qui a secoué Orpea a annoncé mercredi 1er février qu’un groupe d’investisseurs mené par la Caisse des dépôts (CDC) superviserait la retraite. géant du logement, après une opération de restructuration de la dette.
dans les colonnes de
Paris / Aujourd’hui en France
Le directeur adjoint de la politique sociale du CDC a parlé de la situation difficile du groupe, qui sera désormais supervisé par le comité des finances de l’État.
“Restore Mission Essentials” par Ehpad
« L’affaire Orpea a montré que certains licenciements et certaines priorités financières sont incompatibles avec le monde de l’Ehpad »
évalue ainsi Laure de la Bretèche, dans les colonnes de l’information quotidienne. “Nous devons adopter des investissements à long terme, qui doivent être prioritaires dans les soins et la qualité des soins pour les personnes âgées”, ajoute-t-il.
“Aujourd’hui, il ne s’agit pas seulement de répondre à ces chocs, il s’agit de restaurer ce qui est important pour la mission de l’Ehpad”, espère-t-il encore.
L’accord de principe, approuvé par Orpea, la CDC et un groupe mené par des créanciers, prévoit de convertir 3,8 milliards d’euros de dette en fonds propres et d’injecter 1,55 milliard d’euros de capital supplémentaire. A l’issue du processus, la CDC détiendra 50,2% du capital d’Orpea, les créanciers 49,4% et les actionnaires actuels 0,4% s’ils décident de ne pas participer à l’augmentation de capital qui leur est ouverte. Dans le détail, 1,3 milliard d’euros seront apportés par la Caisse des dépôts, la direction financière de l’Etat, et ses alliés, dont les mutuelles Maif et Mascf.
L’accord “restructurera considérablement le bilan de l’entreprise en réduisant de près de 60% sa dette nette, en renforçant considérablement ses fonds propres”, et en fournissant ainsi “les outils financiers nécessaires à l’exécution de notre plan de redressement”. Présenté le 15 novembre, le PDG d’Orpea, Laurent Guillot, l’a commenté dans un communiqué.