Première mondiale au CHUV: la radiothérapie «flash» pour tous les cancers d’ici 2025

Une plateforme de radiothérapie “flash” à haute énergie sera déployée au CHUV d’ici 2025 dans l’espoir d’amener cette thérapie innovante en pratique clinique contre le cancer.

Une nouvelle arme prometteuse contre le cancer. Le CHUV est pionnier dans le développement de la radiothérapie « flash », une option prometteuse de radiothérapie basée sur des flashs énergétiques courts et puissants. Le 25 novembre 2022, l’hôpital a annoncé qu’il développerait d’ici 2025 un appareil à haute énergie sans précédent capable de traiter la plupart des cancers.

Pourquoi est-ce important? Les prototypes actuels de radiothérapie “flash” sont capables d’irradier jusqu’à une profondeur d’environ cinq centimètres, ce qui limite leur utilisation dans les tumeurs cutanées. L’appareil en développement au CHUV, qui sera lancé dans deux ans, traitera toutes les tumeurs solides, contrairement aux prototypes actuels à basse énergie.

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Effet “éclair”. Depuis plus d’un siècle et la découverte des rayons X, la radiothérapie a joué un rôle important dans la lutte contre le cancer. L’idée : irradier des tumeurs pour détruire les cellules cancéreuses et ainsi guérir ou au moins contrôler la maladie. Malgré des décennies de progrès impressionnants, cette méthode reste confrontée à un défi : cibler les tumeurs.

L’histoire de la radiothérapie “Flash” commence dans les laboratoires de l’Institut Curie en région parisienne. Le radiobiologiste français Vincent Favaudon a observé en 1995 que les tissus sains sont moins affectés par les rayons condensés dans un laps de temps très court – cet effet “flash” a été décrit et étudié aux États-Unis dans les années 1960, mais a été oublié.

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En 2014, Vincent Favaudon, en collaboration avec l’équipe de Marie-Catherine Vozenin, responsable du laboratoire de recherche en radio-oncologie du CHUV, a établi une preuve de concept de radiothérapie « flash » chez la souris. Principe:

  • Un rayonnement fort et très court, « éclair » en une fraction de seconde, détruit les cellules tumorales, tout en épargnant relativement les cellules saines.

  • Pour cette raison, l’idée de concentrer la radiothérapie conventionnelle en une seule impulsion est née pour optimiser la dose de rayonnement afin de mieux contrôler les effets secondaires et d’augmenter l’efficacité.

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“C’est comme si le tissu sain voyait passer les deux tiers de la dose et était protégé, tandis que le tissu cancéreux voyait passer l’intégralité”, explique Jean Bourhis en 2020. La tribune de Genève. Les mécanismes de ce phénomène sont encore en discussion.

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