
Menant à la pause (3-9) et incapable de prendre le dessus, Toulouse a réussi à revenir en seconde période dimanche 29 janvier (Jour 16) pour infliger un 20-0 aux tenants du titre, bonus offensif en prime !
La période internationale ne pouvait pas mieux commencer. Un succès de cinq points contre les champions de France en titre qui offre un avantage de seize points sur leurs rivaux du soir et de huit sur le Stade Français, deuxième.
Cependant, à la mi-temps, il n’y avait aucun signe d’un tel résultat. Mais quel contraste entre la première période, très vite oubliée, et la seconde.
C’est surtout le montpelliérain massif et gras qui a troublé le leader. Les raisons? Un manque d’automatisation de la ligne pendant trois quarts-temps enclenché par des charnières inédites (cinq attaquants en une demi-heure), des retards dans l’appui offensif sanctionné par M. Barry et l’absence d’un vrai buteur (deux de ses trois tirs au but ont échoué, dont un contre les barres pour Malia).
L’entrée du banc XXL a fait la différence
A l’opposé, Montpellier marquait au pied du but dès qu’il le pouvait, mais aurait pu susciter des regrets avec la frappe de Lamositele repoussée à un mètre de la ligne par trois défenseurs toulousains (Aldegheri, Elstadt et Tolofoua). Mais c’était suffisant pour prendre les devants.
A la pause, on a vu que Stade commençait mal (3-9) si le champion de France ne sortait pas du cadre qui lui convenait si bien. Eh bien, c’est arrivé !
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Avec beaucoup d’indiscipline, sanctionné de deux cartons jaunes qui ont coûté cher à Montpellier. Mais il faut dire que c’était aussi lié à l’accélération toulousaine.
Le banc XXL (Meafou, Cros, Willis) est entré très tôt, six minutes après la reprise de la seconde mi-temps. Le stade a immédiatement joué vers l’avant, obtenant même un premier centre sur la ligne par Delib avant que l’effort ne soit refusé par un mauvais patch d’Akhi.
Quoi qu’il en soit, le stade l’a encore fait. Après l’incontournable international anglais Willis, Cramont a trouvé une ouverture pour enfin passer devant (10-9), alors qu’en action, Camara aurait dû être averti pour un tacle haut sur Lebel.
Mais le jeu a clairement changé de visage. Capitalisant sur leur avantage numérique, Toulouse a marqué après la deuxième tentative de Capouza, profitant de l’absence de deux centres d’Ayr pour porter le score à 15-0 face aux champions de France. D’autant plus que Carbonel laissait alors Foursans à neuf points de retard.
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Et aussi incroyable que cela puisse paraître, le meneur s’est alors retrouvé en position de prendre le bonus offensif en fin de match.
Et à trois minutes de la fin, une action collective s’est soldée par un bond magique de Capuoc, puis a offert un point de bonus inespéré quarante minutes plus tôt, alors que Montpellier n’a pas marqué le moindre point en seconde période. Quel retournement de situation ! Et si les doubles apportaient leur part de plaisir cette année ?
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