Un spécialiste des restructurations d’entreprises appelé à la rescousse de l’enseigne Go Sport

Go Sport est en ébullition et un homme est appelé pour arranger les choses. Patrick Puy est un expert en restructuration d’entreprise. Il doit prendre ses fonctions de directeur général mercredi, tandis que la marque, basée à Sassenage (Isère), comparaîtra devant le tribunal de commerce de Grenoble le 16 janvier. Le 21 décembre, un juge d’instruction a été nommé pour « tirer une conclusion claire sur la situation financière » du groupe.

HPB (Hermione, People & Brands) a indiqué dans un communiqué annonçant sa nomination que le rôle du dirigeant d’entreprise de 67 ans sera de “poursuivre la nécessaire transformation de Go Sport” grâce à son “forte expérience dans le changement”. entreprises”.

Polytechnique a dirigé Brandt-Moulinex en 2001, TDF France en 2010, Arc International en 2013 et enfin Vivarte en 2016. Écos. HPB espère également qu’un responsable “maîtrisant bien la communication sociale des entreprises” s’attachera “particulièrement à renforcer la confiance des salariés de Go Sport, notamment au vu des récentes informations fausses, sans fondement ou désobligeantes”.

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Peur de la résiliation

Environ 2.000 salariés et leurs délégués syndicaux ont récemment exprimé leur inquiétude quant à l’avenir de leur entreprise, craignant que le “destin salarié” de Camaïeu, l’enseigne de prêt-à-porter, ne pâtisse avant la liquidation brutale de HPB. a laissé 2 600 personnes sur le carreau fin septembre.

HPB, filiale de la Financière immobilière bordelaise (FIB) de l’homme d’affaires Michel Ohayon, a quant à elle indiqué que la marque de vêtements de sport avait connu “17 ans de pertes” mais devrait retrouver la rentabilité “à partir de 2023”, assure-t-il. pas en mesure de suspendre le paiement » et refuse les amalgames avec Camaïeu.

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Le patron de la FIB, Michel Ohayon, également présent dans l’hôtellerie de luxe et les vins, s’est fait un nom ces dernières années en rachetant de nombreuses enseignes de distribution, souvent à prix cassés ou à la cour : Go Sport, Camaïeu, ainsi, quelques magasins Galeries Lafayette. en France, La Grande Récré, Gap France et Café Legal.

De mauvais souvenirs pour les salariés de Vivarte

“Bon courage aux 2.000 salariés de Go Sport”, a déclaré à l’AFP l’ancien délégué syndical CFDT de Vivarte, Jean-Louis Alfred. “On connaît la réputation de Patrick Puy, quand il entre, ça ne va jamais être bon pour le staff”, estime-t-il. « Regardez Vivarte, c’était 22 000 salariés dans 22 belles marques, dont il ne reste presque plus rien aujourd’hui. Si aujourd’hui encore 8 000 employés travaillent dans des marques acceptées, c’est tout, dit-il amèrement.

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Jusqu’en 2001, cet ancien fleuron français du textile, appelé le Groupe André, était concurrencé par la concurrence internationale et une série d’acquisitions. Elle a pris fin dans l’anonymat en 2021, et ses marques Caroll, Minelli, La Halle, Naf Naf, Chevignon, Beryl, Pataugas, Kookaï ou encore Creeks ont été vendues avec plus ou moins de succès. Dans Écos à l’époque, Patrick Puy estimait que le démantèlement du groupe était “inévitable”.

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